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Waiting for Harold
En deux mots
Une prouesse ! Dès que l'on a compris le mode opératoire, le film devient un jeu tout en racontant quelque chose. On a carrément envie de refaire une partie.
Synopsis
La vie n'est-elle qu'une suite de coïncidences ou existe-t-il un destin ? Cette question est explorée de manière ludique à l'aide de petits personnages en argile, volontairement très grossiers. Le spectateur ne peut suivre l'histoire des protagonistes que de manière fragmentaire, car la caméra est constamment en mouvement.
Pour aller plus loin
Les frères jumeaux allemands Christoph et Wolfgang Lauenstein n’en finissent pas d’ajouter de belles cordes à leur arc créatif, depuis leur court oscarisé Balance en 1989. Waiting for Harold, chronique en boucle de cinq minutes, est une pépite, qui réjouit en effet par son effet entêtant envers le public qui le découvre. C’est bel et bien la figure de la boucle qui mène la forme et la narration tout au long de l’aventure.
L’animation en stop motion se décline brillamment autour d’une place urbaine en pleine agitation. La caméra placée en son centre effectue un panoramique circulaire continu de gauche à droite – à l’inverse du mouvement de droite à gauche du fameux clip de Michel Gondry pour Come Into My World de Kylie Minogue. Ici, elle balaie le décor constitué de terrasse de café, de façades d’immeubles et d’éléments mouvants : créatures, objets, aliments ou véhicules.
La minutie du travail emballe, autant que le plaisir de voir les différentes actions évoluer en fonction du décalage pris à chaque tour précédent. Les différentes péripéties subissent ainsi des changements progressifs, de détails initiaux en changements complets. Autant dire qu’on a immédiatement envie de revoir le film, pour vérifier que rien n’a échappé à la première vision !
Générique
Production Lauenstein & Lauenstein GbR
Scénario Wolfgang Lauenstein, Christoph Lauenstein Musique Richard Galliano