Splendeur

En deux mots

Assistez à un miracle... (port de lunettes de soleil conseillé).

Synopsis

Pour aller plus loin

Maximilien Gomes s’aventure dans la fable mystique avec Splendeur. Si Karl Marx écrivait que la religion est l’opium du peuple, les personnages de ce court métrage deviennent progressivement drogués à l’ampoule qui pend au plafond de chez Samuel. Indépendamment du circuit électrique, sa douille fonctionne miraculeusement. Mais… le bon a du mauvais !

Cette chronique de huit minutes permet au réalisateur de travailler non seulement l’image, avec cette source de lumière se situant au centre du récit, mais aussi le son, qui donne au film tout son relief. Souffle, ronflement, éclatement de verre, craquement, crépitement, râle, cri : tout y passe pour raconter les réactions individuelles et collectives de l’humanité déchaînée.

Splendeur raconte que la folie des hommes et des femmes peut surgir à la suite d’un événement inattendu. Que l’effet de masse peut naître n’importe où et pour n’importe quoi. Que la raison doit faire face à l’obsession tapie dans l’ombre. Toute société a ses possibles défouloirs. Les déclenchements peuvent être infimes. Et l’aveuglement n’a aucune limite.