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Seul sous les aurores
En deux mots
Solitude, isolement, réflexion, mais silence absolu devant une nature magnifique.
L'aventure étant une façon de regarder les choses...
Synopsis
Au début de l'hiver, au-delà du cercle polaire, j’ouvre la porte d’une cabane en bois perdue au cœur des étendues blanches, loin de toute civilisation. Les aurores boréales embrasent les cieux, et les paysages demeurent incroyablement beaux. Je prends soin de consigner mes idées, mes sensations, et de filmer ma vie d’ermite. Les lieux sont propices à l’émerveillement, à la poésie, à la raison...
Pour aller plus loin
Valentin Denyset explore la planète et ses propres limites. Photographe documentaire, il saisit dans Seul sous les aurores les moments anodins comme spectaculaires de sa retraite de quelques semaines hivernales passées en 2019 dans le comté de Finnmark, en plein grand nord norvégien. Le froid immense envahit chacune des images de ces six minutes de film. Le blanc, la neige, le ciel, le bois, les arbres…
Au centre du récit, une quête. La captation des aurores boréales. Motif du travail plastique d’un autre réalisateur explorateur, Clément Cogitore, ce phénomène lumineux et scientifique explose ici de magnificence durant quelques plans. En accéléré, la fluidité des rayons verts remplit l’écran de nappes uniques, que Valentin Denyset capte avec précision dans le mouvement.
La répétition des gestes quotidiens dans la cabane en bois s’enchaîne avec les échappées extérieures filmées au drone. Glissant sur des skis, avançant en raquettes, ou survivant dans le froid, le réalisateur est le propre aventurier de son film. Celui qui expérimente le monde. C’est là une grande épopée sur la solitude, sur l’isolement, et sur l’apprentissage de soi-même.
Générique