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Premier tonnerre
En deux mots
Revenons vers l'arrivée du printemps avec ce magnifique film Jeune public qui lorgne vers la magie disneyienne !
Synopsis
Le printemps est en retard. Couverte par une mer de nuages, une vallée immergée dans la neige glacée de l’hiver. Une bergère et son chien fidèle doivent affronter les anciens esprits pour continuer le cycle de la vie.
Pour aller plus loin
Ce film d’animation russe de quatre minutes est une véritable pépite. Une variation ingénieuse autour de la fluidité, signée Anastasia Melikhova. Comme dans son film suivant Éternité, elle travaille les éléments, les lignes coulantes et filantes. Ici c’est une gamine fascinée par des gouttes d’eau, qui l’emportent dans un monde fantasmagorique. C’est une épopée poétique à la manière du mythique Fantasia.
La personnification de gouttelettes en personnages animés crée la surprise, et motive le récit. Le jeu sur les reflets, et la matérialisation de l’eau et de ses reflets permettent aussi de faire glisser progressivement cette histoire vers le printemps. La simplicité du dessin accroche aussi le regard, pour mieux y inscrire l’aspect aventureux de la trajectoire narrative.
La réalisatrice a aussi la belle idée de faire passer le film de l’obscurité à la lumière, de l’intérieur à l’extérieur, des teintes sombres (noir, gris, bleu marine) aux notes réchauffées (gammes de verts). Quant à la bande sonore, elle accompagne l’histoire en la rythmant. Les mélodies, notes et bruitages créent un véritable univers qui se greffe aux images, celles de cette fillette au pays des merveilles.
Générique
Production Studio Ural Cinema
