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PLSTC
En deux mots
Dans un ballet sous-marin morbide, crustacés, mollusques et mammifères tirent leur révérence.
Des images qui valent mieux qu'un long discours, visibles par tous.
Synopsis
Bienvenue dans le monde de PLSTC, une dystopie sous-marine qui vous plonge dans l'inquiétante réalité de la pollution plastique de nos océans. À travers une série d'images générées par IA et composées à la main, ce film d'animation vous confronte aux conséquences dévastatrices de nos habitudes sur la vie marine.
Pour aller plus loin
En ajoutant des voyelles aux consonnes du titre, le maître-mot de l’aventure se révèle : PLASTIC. Oui, le plastique est le centre de ce très court court métrage, où il est question du saccage aquatique engendré par la consommation de l’Homme. Fable écologique engagée et constat amer au programme. L’ennemi de la nature est partout, et se greffe sur chaque élément marin.
La construction par enchaînement de vignettes permet à toute la faune et à toute la flore de passer à l’image. Tel un album de la dévastation, les espèces petites et grandes défilent, chacune salement ornée de sac et matière dérivés du pétrole. L’effet est presque clipesque, voir stroboscopique, grâce à la vitesse de rotation. On assiste à une sorte de ballet macabre, accompagné de sons sous-marins.
L’animation est précise et la composition par tableaux est rudement efficace. La pollution enserre des crabes, coquillages, étoiles de mer, requins, dauphins, baleines, ours, oiseaux, végétaux, jusqu’à des squelettes et arrêtes. L’accumulation crée un ressenti d’étouffement, que les couleurs ravivent pourtant d’une tonalité presque pop. La dystopie vire à la fable aux accents prophétiques.
Générique
Production Autour de minuit