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Medeia
En deux mots
Un film ambitieux sur le monde uberisé du siècle à venir.
Une vraie réussite !
Synopsis
Iris, à bord de sa navette Argo, approche de la station spatiale Medeia après avoir reçu un message du Compartiment 13. Mais que va t-elle y trouver ?
Pour aller plus loin
Medeia est une surprenante chronique très courte. Le très proche et le très lointain s’y mêlent ingénieusement, en mêlant le cinéma de genre au réalisme « près de chez vous ». Tout démarre en effet comme dans un film spatial, évoquant tour à tour 2001 l’odyssée de l’espace, Star Wars et Gravity. dans lequel est injectée une (presque) basique livraison alimentaire.
Le jeu avec l’imaginaire du public bat son plein. Le film promet en effet une évasion totale, à mille lieues des préoccupations terrestres et des contingences quotidiennes. L’effet miroir n’en est que plus réussi quand l’esprit est renvoyé à la triviale commande à manger. L’effet à grand spectacle est aussi catapulté par la concrétisation d’une porte qui se referme et par la déshumanisation d’une ubérisation spatiale.
La précision esthétique saisit. Jean-Baptiste Coursault orchestre en maître d’oeuvre, à la fois comme scénariste, réalisateur, monteur, étalonneur, modéliste, graphiste, ainsi qu’aux effets spéciaux. Une implication optimale pour l’auteur, qui est aussi aidé par une riche équipe. En ressort une méticulosité à l’image comme au son, jusqu’à au souffle final de la protagoniste.
Générique
Scénario Jean-Baptiste Coursault Interprétation Géraldine Lapchin, Jean-François Hoche