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Lucky Man
En deux mots
Un réjouissant film noir, à ne pas manquer !
Synopsis
Un homme joue et gagne. Il est euphorique, mais... Autre jeu, autre joueur gagnant. La nature manifeste sa présence. Au final, l’éloge de la lenteur.
Pour aller plus loin
Bel univers graphique que celui de Claude Luyet. Ce réalisateur d’animation suisse livre de véritables pépites depuis plusieurs décennies, d’un portrait d’un boxeur – Le carré de lumière – à cette plongée envoûtante qu’est Lucky Man. Il revisite ici le film noir et la figure du serial-killer, en quatre minutes. Une plongée dans le cinéma de genre qui lui réussit totalement.
Les ombres, toujours, caractérisent son univers. Celles du tourment, de l’angoisse ou de la mélancolie. Ici, elles sont réhaussées et magnifiées par un travail savant sur le noir et blanc. Le grain, gras, est ultra graphique et colle à l’univers du film, qu’on imagine situé en Californie, au Texas ou au Nouveau-Mexique. Dans une Amérique fantasmée, en tout cas, avec les villes fictives de Dorkville et San Felice.
L’humour n’est pas en reste, dans ce film taiseux pourtant très sombre, où un heureux gagnant au jeu se voit coupé dans son élan victorieux par un pompiste patibulaire et fatal. Les “36 Hills” – soit 36 collines – du nom de la station vont trouver une résonance particulière avec la réalité du récit. Quant à la pirouette finale, elle emprunte presque au film catastrophe. Bien vu !
Générique
Production Studio GDS
Scénario Claude Luyet, Thomas Ott Musique Balz Bachmann