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Locks
En deux mots
Un film efficace, imagé par des plans significatifs comme le cinéma américain sait le faire. Une émouvante réussite par le futur réalisateur de Creed et Blac
Un jeune homme fait le choix difficile de raser ses dreadlocks en soutien à sa sœur malade. Le brillant réalisateur afro-américain Ryan Coogler a fait lui aussi ses armes à la fameuse Université de Californie du Sud, dans la section USC School of Cinematic Arts. Avant de se faire remarquer avec son premier long métrage Fruitvale Station (2013), puis avec ses blockbusters Creed : L’héritage de Rocky Balboa, et le diptyque Black Panther, il a ainsi aiguisé sa mise en scène avec des films courts, dont l’humaniste Locks en 2009. Les “locks” du titre, autrement dit les dreadlocks, sont les fameuses mèches de cheveux emmêlées qui traversent l’Histoire depuis l’Inde antique, en passant par le mouvement jamaïcain rastafari. Ici, le jeune héros du film arbore sa chevelure opulente, qu’il partage avec de nombreux habitants de son quartier urbain. Et qui symbolise par extension une bonne santé, par rapport à sa petite sœur malade... En mode taiseux, mais très expressif, l’aventure raconte par la balade le quotidien du protagoniste et de sa classe sociale. Les amis croisés dans la rue, la survie par les petits boulots, le son des sirènes de véhicules, les contrôles de police, les commerçants du quartier. Et l’amour familial et fraternel, jusqu’à une accolade finale, synonyme de soutien et de solidarité, s’exprime par le sacrifice capillaire.Synopsis
Pour aller plus loin
Générique
Production USC School of Cinematic Arts
Scénario Ryan Coogler Musique Ludwig Göransson Interprétation Frank Otis, Turen Robinson, Nia Warren