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Le cheveu
En deux mots
Mi-polar, mi-fantastique, un film inattendu, qui décoiffe par son audace !
Synopsis
Hari est mannequin capillaire. C’est une place de choix dans un monde tourné vers le cheveu, mais ce n’est pas sans danger…
Pour aller plus loin
Étonnant film noir que ce Cheveu, né des études de la créative école de la Poudrière, dans les faubourgs de Valence. C’est Edern Van Hill qui est aux commandes, pour quatre minutes et quelques d’inventivité ébouriffante… ou presque, car le héros Hari n’a qu’un cheveu sur le caillou. Si long qu’il lui vaut d’être mannequin prisé, dans un monde où tout le monde n’a qu’un seul tif rikiki.
Cette dystopie animée charme par son dessin précis, et son alliance de dimensions. Les personnages sont croqués en aplat à 2D, et les décors sont en volume créés en 3D. La combinaison des deux débouche sur un judicieux univers, où les différentes perspectives jouent du malaise ambiant. Le danger menace à chaque coin d’image. La course-poursuite n’en est que plus haletante.
La jalousie, la singularité, l’unicité sont en effet au centre d’une sombre intrigue qui mène à un culte opaque. Dans les profondeurs de la ville, une secte d’énergumènes flippants célèbrent en effet le sacrifice des cheveux convoités. L’humour très noir se mêle à l’étrangeté, et la laideur, à la beauté. Cette œuvre courte aurait emballé les Surréalistes, et n’a rien à envier à La planète sauvage de René Laloux et Roland Topor.
Générique
Production La Poudriere
Musique Fabrice Faltraue