Le 13ème passagé

En deux mots

À mi-chemin entre l'humour et l'épouvante, un genre d'Evil Dead pour car de scouts en vadrouille.

Synopsis

Dans un camp de vacances, un groupe d'enfants et leurs moniteurs se racontent des histoires. Un jeune garçon commence la sienne, celle du "13ème passager", qui glace le sang de l'assemblée. Dans le bus du retour, les moniteurs s'aperçoivent soudain qu'il y a un enfant de trop...

Pour aller plus loin

Petite blague décapante que ce 13ème passagé. 13 : un chiffre porte-bonheur – ou porte-… malheur ! – que le réalisateur Anthony Marzin décline avec malice. De l’art du récit enfantin, qui replonge le public dans les histoires à faire peur que l’on se racontait à plusieurs le soir ou en lieu isolé. De quoi dormir debout, le poil hérissé, le souffle coupé. C’est ici ce dont les protagonistes font l’expérience.

Cet opus court est au croisement de la comédie et du film d’horreur, de la farce et du gore. Des regards, des cris, des aveux et du mystère hors champ. Le cocktail se savoure aussi par l’apparition d’un enfant a priori anodin, sorte de créature mi-réaliste, mi-étrange au bout du compte. Mimiques, ongles longs, rire sardonique, le ton est donné et participe de l’ambiance potache et irrévérencieuse.

Anthony Marzin a participé plusieurs fois au Nikon Film Festival, et aime créer des histoires courtes avec des sujets forts. Fan du cinéma de genre, il privilégie la sensation et l’effet surprise. Il aime aussi jouer avec son public, qu’il peut ainsi emmener sur un chemin, avant de le saisir par une tangente annoncée ou pas. L’art du récit filmique est pour lui un terrain de jeu inépuisable.