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La Veste rose
En deux mots
D'une folle inventivité (images et musique) ce film raconte une période obscure du Portugal, à l'époque sous l'emprise de Salazar. Définitivement un must !
Synopsis
Dans les années 60 au Portugal, une Veste Rose quitte la penderie et transforme l’atelier de couture en salle de torture… Un film en stop motion qui évoque de manière métaphorique la trajectoire de Rosa Casaco, un officier de la police politique portugaise.
Pour aller plus loin
Singulière proposition que ce film d’animation en pixilation. Une fantaisie chantée et musicale pour mieux raconter l’horreur d’une dictature. Des mélodies allègres et des couleurs sucrées, pour mieux glisser vers l’horreur sublimée de la torture. C’est le portrait d’un homme surnommé Casaco Rosa, littéralement “veste rose”, véritable orchestrateur de torture sous le régime dictatorial portugais.
Après Amélia & Duarte et Au cœur des ombres, la réalisatrice Monica Santos creuse son sillon dans cette technique de “pixi”, procédé de filmage et de décomposition/recomposition image par image. L’effet saccadé autorise toutes les fantasmagories. Même au service d’un sujet sombre comme celui de La veste rose. Le contraste crée un fossé ici signifiant pour raconter le passé du pays.
L’action explorée à travers une maison de papier en volume d’un livre, dans laquelle la caméra pénètre puis ressort à la fin, se passe en 1974, dernière année du régime de Salazar, avant la Révolution des œillets du 25 avril. La veste rose fait œuvre de mémoire à travers le pouvoir enchanteur et instructif du cinéma. Un véritable petit théâtre, pour mieux témoigner de son pays et de son histoire.
Générique
Production Vivement lundi !, Animais AVPL, Um Segundo Filmes
Scénario Monica Santos