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La Nuit Blanche
En deux mots
Les paysages se frippent et l'ennemi avance... La victoire est incertaine dans ce film à fort suspense.
Synopsis
La “nuit blanche” : Beth, une arboricultrice courageuse, et ses collègues passent une nuit épuisante au cœur de la campagne à tenter de sauver coûte que coûte leurs vergers du gel destructeur annoncé le matin même.
Pour aller plus loin
Avec La nuit blanche, Audrey Delepoulle crée un envoûtant suspense en dessin sur papier, dans le cadre de ses études à l’École Émile-Cohl de Lyon. Il y est question de météorologie, de dérèglement climatique et de gel violent qui menace de débarquer. Les agriculteurs d’une vallée d’arbres fruitiers veillent, au rythme des bulletins radio et de la tension nocturne, palpable.
Les images jouent de l’effet mousseux de l’hiver glacé. Le travail est précis et poétique à la fois, sur le glissement dans la nuit, dans l’attente, dans la peur, avec la potentielle arrivée d’une nappe de froid envahissant l’espace et recouvrant la zone agricole. La réalisatrice filme la vague ouatée comme une avalanche lente et inexorable. Et les humains tentent, avec des points de feu, de contenir le gel.
Il y a de la délicatesse dans le traitement de la narration, la réalisatrice jouant de la finesse d’observation et de reconstitution. La fatalité du climat est mise en scène comme dans un film d’angoisse. Mais la noirceur n’est pas totale. Un bourgeon pointe sa verdeur et ses pétales au bout du récit. Tout n’est pas joué. Tout n’est pas détruit. La nature végétale reprend ses droits et résiste, telle un roseau sauvage.
Générique
Production Ecole Emile Cohl
Musique Ali Hassan Interprétation Antoine De Boutray, Amandine Ouillion