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L'Heure bleue
En deux mots
Beau comme l'écume d'une tempête, apaisant comme un lever de soleil, stimulant comme une symphonie !
Synopsis
Un orchestre s’accorde sur une plage. Au loin, une tempête se prépare…
Pour aller plus loin
Comme dans Un diable dans la poche, leur film précédent né à l’école des Gobelins, Antoine Bonnet et Mathilde Loubes allient à nouveau ombres et douceur. Avec, toujours, des visages dépourvus de regards. Les contours, les bouches, les chevelures, les teintes sont là. Mais les yeux manquent… sans manquer. Car l’expressivité totale apporte le sens. Et la richesse contourne l’exhaustivité réaliste.
"L’heure bleue” est ce moment unique et rapide où le ciel du jour se fonce avant de tomber dans celui de la nuit. Quelques minutes durant lesquelles le parfum des fleurs dégage une senteur optimale, et les oiseaux se mettent à chanter. Une fragrance signée d’une grande marque de parfumerie en est née, des titres d’œuvres d’art aussi, jusqu’à ce court métrage créé dans le cadre de la collection 3ème Scène, avec l’Opéra de Paris.
La finesse vient du mariage harmonieux entre dessin et musique, extraite du dernier mouvement des Planètes de Gustav Holst : Neptune, le mystique. Les mouvements mélodieux épousent les ondes météorologiques et les vagues maritimes. Le calme accueille la tempête, puis l’éclaircie. Pour raconter la quiétude, la fluidité, la menace, l’anéantissement, la disparition. Sans dialogues, juste en images et en sons…
Générique
Production Les Films Pelléas, Opéra National de Paris