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Hammam
En deux mots
Un film envoutant, aux sonorités particulières.
Technique de la peinture sur verre, un must !
Synopsis
Deux jeunes filles se rendant pour la première fois au hammam vont nous guider et nous perdre...
Pour aller plus loin
Trente ans avant son premier long métrage La traversée, qui vient de faire le tour du monde, Florence Miailhe signait ce premier court, primé au festival d’Amiens et nommé aux Césars. Hammam est une plongée sensorielle au palais des mille et une nuits du soin. Une immersion en sons et en images dans le huis clos du temple du corps et de l’eau, côté féminin.
L’art pictural de l’animation, cher à la réalisatrice, inonde chaque photogramme. La fluidité des lignes, des traits, des silhouettes se double d’un chatoiement des mouvements et des couleurs. Comme dans les toiles de Matisse, la danse est en fête. Danse des enchaînements, enchevêtrements, surimpressions, avec des farandoles d’odalisques, et de ballets de voiles et de dévoilements.
L’originalité de l’aventure naît du mélange de linéarité narrative et de poésie pure. Deux femmes pénètrent le sanctuaire, avant de se fondre dans la masse charnelle et animée. Les rituels présentés, du bain au massage, de la douche au hammam, vont déboucher sur une grande fresque de motifs répétés à l’infini. Tout cela en rythme avec des musiques traditionnelles du Burundi comme avec Inta omri d’Oum Kalthoum. Envoûtant.
Générique
Production Paris-Plage Productions
Scénario Florence Miailhe