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Godzalina
En deux mots
Un film qui aborde le sexisme avec humour, absurdité et loufoquerie : quelle belle idée !
Synopsis
À Paris, une jeune femme victime de harcèlement de rue et une créature dont le cri fait rétrécir ses adversaires s’unissent pour régler leur compte aux hommes trop envahissants.
Pour aller plus loin
Godzalina a été réalisé dans le cadre de la promotion 2020 de l’ENSAD, autrement dit l’École nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris. Sa réalisatrice Lucile Paras travaille avec ingéniosité la technique du papier découpé. Le résultat offre une fantaisie animée, où l’énergie naît d’un mouvement drolatique entre créatures et objets, en pleine capitale, des quais de Seine aux rues adjacentes, d’extérieurs en intérieurs.
La jeune autrice revisite le cinéma fantastique et le genre du film de monstres pour mettre en lumière un combat. Celui des femmes soumises au harcèlement et à la domination des hommes. Une protagoniste agressée s’allie à un monstre sorti de l’eau pour neutraliser les importuns en les transformant en “mini-mecs”. Un joyeux croisement entre Godzilla, The Host de Bong Joon-ho et L’homme qui rétrécit de Jack Arnold.
La portée politique et sociétale du film est assumée : il a été réalisé en 2020, en pleine ère post #MeToo. En plus de l’anonymat métonymique des hommes représentés, il fait aussi référence à la cérémonie des César de la même année, avec ici une Adèle Haenel qui balance un trophée compressé sur un Roman Polanski rétréci. Et Godzalina de s’affirmer en épopée éradicatrice, jusqu’à élimination du dernier prédateur…
Générique
Production ENSAD
Scénario Lucile Paras