Ceux qui restent au point relais

En deux mots

Un tracé BD plein de charmes pour cette idylle qu'on sent naissante et une séquence hallucinante d'un rêve prémonitoire.

Synopsis

Pour aller plus loin

Dans une ville chinoise, Ceux qui restent au point relais déploie une rêverie estivale, discrète et pudique, entre cartons empilés et gestes mécaniques. Chaque jour, Ming guette l’arrivée d’un colis particulier — ou peut-être d’un signe, d’un frisson, d’un contact. Issue de l’École de la Poudrière, la réalisatrice Yujia Wang mêle subtilement stop motion, 2D et papier découpé pour tisser un univers sensoriel où la répétition du quotidien devient le terreau fertile d’un imaginaire vibrant. Son film capte la solitude contemporaine, mais aussi la beauté fragile de ceux qui attendent — sans toujours oser s’avancer : derrière la façade monotone de la boutique, les désirs s’esquissent, les maladresses s’accumulent, et les rencontres, même fugaces, ont des allures d’échappée belle.