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C'était pas du Bourgogne
En deux mots
Une animation au crayon saisissante, qui plonge dans l’univers intime du cinéaste.
Synopsis
Entre deux coups de téléphone, mon grand-père nous raconte quelques souvenirs de la guerre, quand il avait vingt ans.
Pour aller plus loin
L’émotion est immense à la vue de ce bijou d’animation. En voulant rentre hommage à son aîné aimé Jacques, dont il raconte un pan d’histoire, Mathias de Panafieu ne savait pas qu’il y associerait sa propre disparition. Grand-père et petit-fils se retrouvent liés non seulement par le récit, mené par l’un et accompagné par l’autre, mais aussi par la dédicace posthume qui leur est adressée au générique de fin.
Ces “combattants, qui nous manquez”, à qui s’adresse le film, renaissent encore et toujours à la diffusion de ces six minutes documentaires ravivées par le dessin sur papier et par le son des enregistrements. Les croquis et les traits illustrent les actions et le récit de l’aïeul, au gré de ses souvenirs de combat durant la Seconde Guerre mondiale, sur les fronts jurassien ou vosgien.
L’alchimie fonctionne à merveille entre la véracité du vécu et la poésie de la forme. Le résultat est unique, simple et efficace dans la volonté de transmission. L’humour trouve aussi sa place, avec la scène à laquelle le titre fait référence. Piquer du vin dans une cave d’accord, mais autant que ce soit du bon ! Et là, oups, “c’était du vin du Jura, c’était pas du Bourgogne !”. Un point de vue qu’on n’est pas obligé de partager…
Générique
Production XBO Films