Vous êtes une salle de cinéma ?
Connectez-vous pour voir le film en entier.
Sinon, regardez un extrait.
Vous êtes une salle de cinéma ?
Connectez-vous pour voir le film en entier.
Brûle
En deux mots
Beau temps sur la majeure partie de la France... Il fera 51° à Lille, 56 à Lyon, etc.
Synopsis
Un matin très ordinaire dans la vie d’un citadin occidental. Un rituel de petits gestes anodins. À moins que…
Pour aller plus loin
Brûle est une très courte chronique, maligne et détonante. En moins de trois minutes, Nicolas Merle installe un univers simple et précis. C’est l’histoire d’un réveil comme un autre pour le héros, qui se prépare à partir à son travail. Radio réveil à sept heures du matin, voix de la journaliste annonçant les nouvelles, cafetière qui s’écoule, douche, brossage de dents, choix des vêtements et départ.
Sauf que… le film emmène ailleurs, par un savant glissement dramatique. Sans esbroufe, le passage de l’intérieur à l’extérieur propulse dans une réalité inattendue. Un carton affiché près de la porte d’entrée, l’annonce des températures prévues dans l’Hexagone, et la vision sur le paysage environnant à la sortie du protagoniste : le monde a basculé dans un réchauffement climatique dingue !
Avec peu de moyens et d’effets, le réalisateur livre une fable d’anticipation à la fois fantastique et réaliste. La météo durant les récentes fêtes de fin d’année l’a prouvé. Ici, le héros se déplace finalement avec un masque en pleine étendue sèche et rocailleuse. L’efficacité du film colle à son titre, court, rudimentaire, et implacable. Et quand le générique final commence, le spectateur est saisi…
Générique
Scénario Nicolas Merle Interprétation Nicolas Merle, Cécile Dominjon