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Baisse les bras !
En deux mots
Avec humour et sensibilité, un portrait touchant sur l'absence de prise en charge pour les jeunes adultes autistes.
Synopsis
Les parents de Noé répètent inlassablement cette phrase à leur fils qui a les bras en perpétuel mouvement lorsqu’il parle ou a de grandes émotions. Noé à 18 ans. Il est majeur pour la société ... Mais absolument pas autonome.
Pour aller plus loin
L’émotion est au rendez-vous avec Baisse les bras. Le réalisateur Frédéric Philibert retrouve, quatorze ans plus tard, les protagonistes de son court métrage Mon petit frère de la lune, à savoir ses propres enfants : Coline et Noé, à qui il dédie ce dernier film. Une éternité familiale sépare les deux opus et les petits sont devenus grands. Noé a dix-huit ans et sa sœur est étudiante.
L’animation séduit : le trait est fin, simple et précis. Les tâches de couleurs sont vives et signifiantes, du bleu de la porte qui fascine Noé au jaune moutarde du canapé partagé. L’osmose avec la piste sonore est totale. La voix off féminine alterne entre narratrice et personnage de la mère, et le bruitage accompagne les mouvements du garçon, tout comme les différentes ambiances (maison, voiture, gare, piscine, couloir, etc.).
L’autisme a gagné plus largement l’espace public et le champ de la parole, dans la société française, avec de nombreux débats sur les moyens d’intégrer les mineurs dans les circuits scolaires. Le film y fait écho à travers les injonctions à Noé et sa famille. Il “faut” prévoir un projet de vie, et choisir entre garder l’enfant ou le placer...
Générique
Production JPL films, Vive l'Anim
Scénario Frédéric Philibert, Anne Dupoizat Musique Jeffrey Livingston