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Afterlives
En deux mots
A la manière d'un puzzle qui afficherait nos contradictions, nous constatons, avec humour, l'absurdité de notre fonctionnement.
Synopsis
Le réalisateur a collecté les restes de déchets échoués sur la côte tanzanienne, pour la plupart du plastique de haute qualité et encore intact, afin de les ramener vers leurs lieux d'origine fictifs.
Pour aller plus loin
Une odyssée expérimentale entre Vienne et Zanzibar. Une plongée observatrice en moins de trois minutes d’images. Une série de plans s’enchaînent et reviennent en boucle pour monter l’absurdité d’un monde où un os enraye la moulinette. Sans apparition humaine ni dialogue humain, les éléments, machines, modes de transports et instruments de décors prodiguent des mouvements perturbés.
Pas de morale, ni de commentaire. Il s’agit ici d’une construction à froid pour montrer une inhumanité où l’étrange le dispute à l’ironie. Les pièces perturbatrices sont bien là, objets déplacés de leur utilisation première, comme dans une installation plastique. Le sens né du déplacement. L’inhabituel règne. L’empêchement de tourner en rond aussi. Et une certaine fascination peut naître de la contemplation.
Les cadres sont précis, le son l’est aussi, pour mieux mettre en scène les ondulations et frémissements, et l’implacabilité d’un univers déshumanisé. Cette œuvre autrichienne parle selon son titre d’un après-vies. Comme si l’existence des éléments continuerait comme elle pourrait, dans une sorte de dislocation disruptive où les choses seraient confrontées entre elles. À méditer…
Générique